Le moment viendra...
Le moment venu, elle baissera les yeux. Affrontera la réalité.
Finies les allégories, les inventives et poétiques métaphores.
Et la délicieuse brûlure de la honte solitaire, quand elle aura couché avec audace des mots crus sur le clavier qui la relie à lui,
quand elle se dénude de loin, offrant son impudeur pour l’intéresser, le charmer, l’étonner, le provoquer.
Mais sans jamais lui mentir.
Et donc désormais incapable de lui répondre non.
Acculée par ses propres aveux, piégée par ses pauvres stratégies, par ses élans contenus, par ses retenues irréfléchies, comme toujours.
Sa main si douce et si prégnante tout à la fois, qui la creusera, la cambrera ici, l’arrondira là.
Les mains de son Homme qui ouvriront tantôt ses cuisses, tantôt ses fesses.
Et ses gémissements sourds à elle, ses ongles qui grifferont le drap.